
Ce matin le temps est au bleu, des nuages chahutent avec la couleur des cheminées et le toit de zinc du théâtre des Célestins, situé en plein centre ville.
J'entends des airs d'opérette alors que mon pinceau essaie de capter les volutes du fronton du théâtre, les contrastes sont puissants sous le soleil.
La chaleur de ce dimanche après-midi m'incite à m'arrêter dans un café dans une petite rue ombragée, non loin de la Place des Terreaux, la rue du Garet. Je rejoue le contraste en utilisant cette fois la gouache comme médium et j'observe les couples discutant sous l'ombrage des chèvrefeuilles. Ma plume esquisse leurs conversations discrètes.
Et me voici sur la place des Terreaux, cette fois entourée de nombreux croqueurs urbains qui se sont posés sur les grandes terrasses pour dessiner cette fontaine incroyable, la fontaine Bartholdi.
Je ne peins que la tête et un peu du corps des chevaux qui s'érigent devant moi, ils sont bondissants! ma mine de plomb me sert à souligner leur mouvement.