Aquarelles dans les rues de Lyon pendant la rencontre USK juin 2025

 Place Saint-Paul, Lyon

L'aquarelle en plein air est souvent dépendante des conditions climatiques. 

Ici je suis assise sur un bout de trottoir pour rendre la couleur ocre et orangée des bâtiments de la Place Saint-Paul, dans le Vieux Lyon. 

La pluie ne m'épargne pas et je finalise mon sujet avec quelques traits de crayon qui traversent l'espace de la feuille, ce sont les lignes du tramway , 

les encadrements de fenêtre et le clocher de l'église.

 

 

 

 

                  Place du petit-Collège, Vieux-Lyon

 

Assise sur une marche de l'escalier qui longe le Musée du Guignol, à mi-hauteur, 

je capte l'horloge dont les touristes attendent le joli carillon à chaque heure.

Mon attention est retenue par la vibration des couleurs complémentaires des devantures et des façades d'immeuble . 

  

 

 

     Jardin de l'Ecole des Beaux-Arts

Cette fois lumière crue et chaleur en cette fin d'après-midi, un couple amoureux  s'assoit sur le banc en face du mien, et je suis tentée d'esquisser leurs échanges , encore une fois quelques traits de crayon m'aident à situer la scène, 

cette aquarelle a été faite très rapidement car le jardin est en train de fermer . 

Aquarelles sur carnet Hahnnemüle pendant la rencontre des USK à Lyon

 

 

Quand j'arrive à Lyon le  vendredi pour la rencontre des Urban Sketchers, 

le temps est orageux.

La place Saint-jean grouille de croqueurs urbains et aussi de touristes.

Voici quelques temps que je n'ai pas pratiqué le croquis en plein air, je suis allée acheter un carnet Hahnnemühle  de petit format au QG qui est situé dans la MJC du Vieux Lyon.

Je suis surprise de voir autant de participants à cette rencontre, je me demande pourquoi la pluie vient me faire de l'oeil  J'avais pourtant en tête de faire de l'aquarelle en direct! De dépit, j'utilise la mine de plomb pour esquisser le 2ème plan , toute cette broderie d'arbres d'où surgit Notre-Dame de Fourvière.

Ce  matin le temps est au bleu, des nuages chahutent avec la couleur des cheminées et le toit de zinc du théâtre des Célestins, situé en plein centre ville. 

J'entends des airs d'opérette alors que mon pinceau essaie de capter les volutes du fronton du théâtre, les contrastes sont puissants sous le soleil.

 

La chaleur de ce dimanche après-midi m'incite à m'arrêter dans un café dans une petite rue ombragée, non loin de la Place des Terreaux, la rue du Garet. Je rejoue le contraste en utilisant cette fois la gouache comme médium et j'observe les couples discutant sous l'ombrage des chèvrefeuilles. Ma plume esquisse leurs conversations discrètes.

 

 Et me voici  sur la place des Terreaux, cette fois entourée de nombreux croqueurs urbains qui se sont posés sur les grandes terrasses pour dessiner cette fontaine incroyable, la fontaine Bartholdi.

Je ne  peins que la tête  et un peu du corps des chevaux qui s'érigent devant moi, ils sont bondissants! ma mine de plomb me sert à souligner leur mouvement.